La presqu'île de Crozon

Entre Brest et le cap Sizun, se trouve une terre en forme de croix, la rade de Brest au nord, mer d'Iroise à l'ouest, le cap Sizun et la pointe du Raz au sud, avec la pointe du Cap de la chèvre, au centre de cette langue de terre, est le bourg de Crozon. C'est la presqu'île éponyme!

A l'extrème ouest de cette croix, Camaret sur Mer, la tour Vauban, le cimetière marin et la chapelle de Rocamadour tapissée d'ex-votos.

Les photos que je vous présente vous fera découvrir des paysages de la côte nord. De la grève du Fret en passant par la pointe des Espagnols, le fort des Capucins et l'arrivée à Camaret. La tour Vauban, la Chapelle de Rocamadour et le cimetière marin où viennent mourir les vieux bateaux de pèche.

Crozon, le bourg

Crozon en quelques chiffres, c'est les 8000 habitants déjà cités, 8000 hectares de superficie, 65 kilométres de côtes sauvages et 55 hameaux, regroupés autour de Morgat, Saint Hernot, Le Fret, Saint Philibert, Tal-ar-Groas et Crozon.

Le passé chrétien de Crozon est ancien. Il prend ses origines à l'abbaye de Landevennec, fondée au 5e siècle par Saint Guénolé, dont dépendait un lieu dit Crothon.
La paroisse connut une histoire mouvementée : attaques par les Normands puis les Anglais et les Espagnols. A chaque fois il fallut réparer, reconstruire de nouvelles églises et maisons. Au 17e siècle, le calme revenu permit de restaurer et construire de nouvelles chapelles (St Hernot, St Fiacre).

Quatre églises se sont succédées sur le site de la ville. La dernière fut réhabilitée en 1901 et réparée après la guerre de 39-45

L'église actuelle, sans être un chef d'oeuvre d'architecture, tant l'extérieur est ingrat, ne manque pas pourtant de beauté par l'ampleur de son volume. L'heureuse disposition de ses transepts, sa clarté, son acoustique, la font aimer des musiciens. Elle a gardé des éléments des bâtiments antérieurs : le porche du 16e siécle, le clocher de 1866, la sacriste construite avant la révolution. Mais c'est surtout le mobilier ancien qui est remarquable : l'orgue, la chaire et en premier lieu le retable des Dix mille martyrs.

Landevennec, abbaye de Saint Guénolé

Là ou l'Aulne rejoint la mer, tout au fond de la rade de Brest, est un lieu privilégié. Protégé des vents dominants, Landevennec bénéficie d'un micro climat. Palmiers et mimosas lui donnent d'ailleursune petite note méditerranéenne.

Au nom de Landevennec est attaché sans contexte son abbaye où une quarantaine de moines Bénédectins poursuivent la vie monastique implantée ici par Saint Guénolé au VIè siècle. de la première abbaye ne subsite de que grandioses ruines.

Fin d'après midi de novembre sur un méandre de l'Aulne

Les épaves de Rostellec
Une grève sur laquelle sont venus s'échouer, en un dernier voyage, les anciens langoustiers Camarétois. C'est aussi un village de petites maisons de pêcheurs qui vivait autrefois d'un chantier naval réputé et de l'élevage des huitres. Il y avait même un café au bord de la grève "chez Christine". C'est maintenant bien calme, il reste toutefois les épaves de langoustiers ou autres qui n'en finissent pas de nous épater. C'est long à mourir un bateau en bois lorsqu'il y a eu l'amour d'un charpentier et d'un patron de pêche pour le construire. Tant mieux pour nous,. Pourvu qu'une pelleteuse ne passe pas par là!!